Épreuves de barils, slalom, tour de ring et aller-retour. Ceux qui aiment les sorties plein-air et enlevante seront rassasiés!
En prime cours de danse country!
Jusqu’au 24 août, à la Station des arts de Thetford, Mireille Busque vous ouvre son coeur et son âme à travers son exposition « Prose Aidante ».
De proche aidante à prose aidante, il n’y avait qu’un souffle — celui qui murmure encore l’amour en filigrane, quand les gestes ne suffisent plus.
Artiste de l’intime et Deuilleuse, je crée pour prendre soin. J’explore avec une sensibilité profonde les thèmes de l’intime, de la mémoire et du deuil. Prose aidante est née en moi au creux de l’épuisement et du deuil. Une poésie et des collages pour survivre, pour déposer les silences, pour accueillir les murmures de mes profondeurs. J’ai veillé mon père avec tendresse pendant sept ans, tandis que la démence à corps de Lewy l’effaçait lentement. Et dans ce même élan d’amour, j’ai vu ma mère s’éteindre, épuisée en silence par l’amour qui donne sans compter. Entre-temps, je suis devenue mère à mon tour, et peu après, ma mère a choisi de mettre fin à ses jours. Entre leurs silences et mon chagrin, j’ai failli y laisser ma peau et ne plus revenir.
Proche aidante, j’ai accompagné jusqu’au bout. Prose aidante, j’écris pour revenir à la vie.
Mireille Busque vit et travaille entre mines et montagnes à Vimy Ridge. Elle possède un parcours riche en expression visuelle; une formation en arts plastiques, une technique en
photographie et un baccalauréat en Design de l’environnement à l’UQÀM. À cette base artistique s’est greffée une dimension humaine et sensible; Doula, Thanadoula et Accompagnante en créativité, notamment par le Journal Créatif et le Carnet de deuil.
Du 10 mai au 3 août, entrez dans l’univers unique de Christine Grenier, une artiste qui s’exprime à travers des techniques traditionnelles et contemporaines liées aux tissus et aux fibres. Un médium qu’elle connaît intimement, qui lui offre à la fois liberté et défis dans la création de ses œuvres. Le travail manuel, les gestes répétitifs et le temps consacré à chaque détail, comme une broderie, plongent l’artiste dans un état méditatif où le temps s’efface.
Au fil des rencontres, c’est la rencontre du vivant, réel ou imaginaire, évoquée à travers l’art textile, qui guide subtilement vers l’inconscient, offrant un voyage intérieur qui mène à la découverte de soi.
Tout commence par une observation, un moment de contemplation, un regard porté sur la beauté de la nature, une rencontre avec un sujet, un souvenir de bonheur capturé, une pulsion intérieure pour matérialiser ces instants.
À travers chaque œuvre, une rencontre se dessine : celle des regards, des formes, des éléments de la nature, mais aussi celle avec l’invisible, celui qui réside au fond de nous. Peu à peu, de grandes questions existentielles émergent au détour de ses assemblages de couleurs : le regard que l’on porte sur sa propre vie, celui des autres, le regard intérieur, la communication entre les êtres vivants. L’exposition propose un dialogue silencieux entre le visible et l’invisible, entre le conscient et l’inconscient, dévoilant des récits cachés et des émotions profondes.
Au fil des rencontres, le visiteur est invité à passer de l’observation et de la contemplation à une introspection plus profonde, interrogeant des thèmes universels tels que la psychologie et la santé mentale.